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Les modèles économiques implémentés en Colombie et en Namibie axés sur les Ressources sur les Risques pour la Santé Humaine sont présentés à Bruxelles

La Direction Générale pour la Coopération Internationale et le Développement (DG DEVCO) a récemment accueillis l’atelier « Des exemples de dialogues public-privé en Colombie et en Namibie ». Durant cette session, ZABALA a présenté les exemples de deux projets conduits en Amérique Latine et en Afrique. À travers de mécanismes de diligence raisonnable et de la participation des acteurs publics, de nouvelles activités commerciales ont pu être concrétisé : dans le cas de Repsol (secteur énergétique) en Colombie, et d’IAN (secteur agroalimentaire) en Namibie.

Mikel Berraondo, Directeur de l’innovation sociale chez ZABALA et Carlos Lertxundi, le directeur adjoint des opérations pour IAN en Namibie, participaient à la session présentée par Laura Atienza-Urcelay, chargée de mission pour la DG DEVCO. Cette initiative a été encouragée à la suite de la participation de ZABALA aux Journées Européennes du Développement.

Cette session se concentrait sur les différentes façons possibles de gérer leur affaire dans d’autres continents, au sein d’un contexte international qui soutient les droits de l’homme. Afin de parvenir à ce but, il est essentiel d’y impliquer les parties-prenantes dans les processus de participation public (entreprises, organisations publiques ainsi que les communautés indigènes et locales). Berraondo expliquait que : « C’est ainsi que les entreprises peuvent répondre à leur engagement avec les Objectifs de Développement Durable et de l’Agenda 2030, qui sont tous deux indispensables dans le cadre des politiques européennes et internationales ».

Berraondo a expliqué comment ZABALA avait développé une nouvelle approche : « Le contexte actuel exige une nouvelle façon d’agir pour les entreprises, certaines ne savaient comment garantir les droits humains. Nous y avons intégré tous les standards au sein de notre propre méthodologie ». Ce processus garantit la sécurité légale des entreprises, qui bien souvent n’existe pas, et permet de générer de la valeur et du bien-être dans les régions. Il a admis que : « Les entreprises commencent à comprendre que les droits humains font partis du bénéfice ».

Au cœur de ce processus, il a attiré l’attention sur le fait sur quelques conditions essentielles tel que la fusion d’experts locaux, dotés d’une approche multiculturelle, qui sont en mesure d’approcher les communautés locales dans leur langue, la promotion de la participation publique basé sur la construction d’une relation de confiance ainsi que la maintenance d’un dialogue perpétuel. « Il est important de suivre ce processus à la lettre », a considéré l’expert.

En Colombie, cette démarche était essentielle. C’est le premier cas où des communautés indigènes spécifiques ont été impliquées. Cinq communautés différentes y ont participé, avec le soutien d’organisations comme l’Agence Espagnole de Coopération Internationale (AECID) et l’Organisation Nationale Indigène de Colombie (ONIC). Dans ce cas présent, l’entreprise a reconsidérée l’installation de ses activités dans une autre région, après avoir analysé un rapport d’impact : la conclusion principale était que les conséquences pourraient être dommageables pour l’héritage culturel des populations indigènes.

Le travail sur le terrain

Jusqu’à présent, les processus de diligence raisonnable avaient été considérés à un degré plus politique ou plus distant envers les communautés et ces démarches qui « doivent être proches des pratiques, tout particulièrement dans la communication et l’interaction avec les populations ». Le rapporteur a insisté sur le fais que nous devions être sur le terrain pour participer à cette relation de confiance ».

Berraondo a également considéré que les processus de consultation préalable (plus de deux années de développement) et que les processus de concertation doivent être coordonnées en même temps que la réalisation des business plans. « En Colombie, l’ONIC est concentrée sur l’application de l’Article 15 de la Convention de l’Organisation Internationale du Travail sur les peuples indigènes et tribales, ce qui explique cette nécessité de partager les avantages ».

Dans le cas de la Namibie, la collaboration a été établies avec des institutions publiques et l’Agence Allemande de Coopération (GIZ). L’impact des résultats a été surprenante. Là-bas, IAN, une entreprise du secteur agroalimentaire, une nouvelle chaine de production faisant participer les producteurs locaux à l’activité et a eu un impact extrêmement positif sur l’amélioration de l’égalité des genres, en y intégrant plusieurs femmes des populations locales (au cœur de régions où il est très difficile de se délivrer des rôles établis traditionnellement) à leur main-d’œuvre. « En Namibie, un des avantages les plus importants a été la contribution à l’émancipation des femmes », a expliqué Lertxundi.

Les impacts sur l’économie locale et la transformation de la région a été réellement rapide et l’entreprise prévoit de continuer à relever de nouveaux défis : la création d’énergie depuis des sources renouvelables (principalement l’énergie solaire), ainsi que l’investissement dans la structure d’assainissement de l’eau, résoudre le problème de pénurie. Pour ce faire, Carlos Lertxundi a clarifié, « la diligence raisonnable était une suggestion faite par ZABALA qui a été la clé de ce résultat ». « IAN a été toujours été engagé en faveur de la RSE, mais cela suppose un pas de plus ».

L’AECID a également démontré un grand intérêt dans le cadre de la session pour la poursuite de la collaboration public-privé, puisqu’elle maintient un groupe de travail pour le secteur privé. Ces cas-là peuvent être utiles pour d’autres entreprises qui veulent implémenter leur activité sur d’autres continents.

Pour plus d’informations sur ces études de cas :

Colombie

Namibie

Regarder la session

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