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ROTATE

Un modèle d’extraction minière plus durable et plus engagé

Mines et développement durable

Réduire casi à zéro les émissions et la pollution lors de la production de matières premières. Tel est l’objectif principal de Rotate, un projet financé à hauteur de 15 millions d’euros dans le cadre d’Horizon Europe, dont Zabala Innovation dirige le module de travail Cluster activities and social acceptance.

Dirigé par l’Association espagnole des fabricants de granulat (ANEFA), Rotate est composé de 21 partenaires provenant de France, d’Espagne, de Suède, du Royaume-Uni, de Finlande, du Danemark, de Belgique, du Portugal et de Norvège. Ce projet fournira à l’industrie minière de nouveaux outils pour une extraction minérale plus durable. Dans ce contexte, l’acceptation sociale des mines sera essentielle, non seulement afin d’éviter les conflits potentiels avec les communautés locales, mais aussi d’intégrer l’activité extractive dans l’économie du lieu et de contribuer de façon efficace à son développement.

Rotate, la solution axée sur l’impact social

Les solutions proposées dans le projet permettront d’améliorer la teneur de coupure – c’est-à-dire la concentration minimale qu’un élément doit avoir dans un gisement pour être exploitable – et de réduire l’empreinte environnementale de l’ensemble du processus. Rotate abordera également le défi complexe de la participation des citoyens. La réticence des acteurs sociaux à exploiter des gisements de matières premières critiques sera surmontée en réduisant l’impact environnemental et en intégrant les perspectives sociales dans le processus.

Le résultat à long terme sera une augmentation du nombre de gisements de matières premières critiques qui pourraient être exploités à l’avenir, ce qui renforcera l’accès de l’UE à ce secteur stratégique et favorisera le développement des secteurs des énergies renouvelables, de la mobilité électrique, de la défense et de l’espace.

Mines et développement durable

L’industrie extractive joue un rôle essentiel dans l’économie européenne. Toutefois, sa durabilité à long terme implique la nécessité de relever un certain nombre de défis, tels que la réduction de la dépendance à l’égard des importations (l’un des objectifs du Partenariat européen pour l’innovation), la promotion de matériaux et de procédés d’extraction sûrs et rentables, et la réduction de son impact environnemental et social.

L’exploitation des gisements extractifs nécessite l’élimination d’une partie de la végétation naturelle, de la couche arable et du sous-sol. De cette façon, les menaces pour l’environnement sont diverses et variées : le bruit et les vibrations générés par les machines ; la pollution et la diminution de la qualité de l’air (présence de poussière, CO2, NOx-on – un groupe de gaz formé par l’oxyde nitrique et le dioxyde d’azote –) ;  l’altération du mouvement des eaux de surface et souterraines et la perturbation de la recharge naturelle en eau, ce qui peut entraîner une réduction de la quantité et de la qualité de l’eau potable pour les résidents et la faune des environs ; et la production de déchets extractifs et industriels.

Cet impact a également des répercussions sociales : la proximité du gisement avec les quartiers habités entraîne des conflits sociaux, une augmentation de la circulation routière, des préoccupations environnementales et une perte de confiance dans la chaîne de valeur.

Les impacts sociaux et environnementaux sont étroitement liés. Par exemple, la poussière provenant de la circulation et du concassage sur le site est un danger pour la santé et génère des pertes de production, en raison de l’excès de particules fines lors du concassage, de l’impact environnemental, de la pollution et du bruit, ce qui entraîne des tensions sociales. C’est pourquoi une seule action visant à réduire la poussière a de l’influence dans quatre défis : la santé et la sécurité, la rentabilité, l’environnement et la société.

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