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NAIMA : de nouvelles cellules Na-ion pour accélérer la transition énergétique européenne

Le mois dernier, le nouveau projet financé par l’Union Européenne NAIMA « les matériaux Na Ion en tant que composants essentiels pour fabriquer des éléments de batterie robustes pour des applications non automobiles » a été lancé à Amiens (France). Ce projet a été obtenue une subvention du programme Horizon 2020 de presque 8M d’€ par la Commission Européenne. La durée du projet sera de 36 mois à partir du 1er décembre.

Le projet NAIMA démontrera que deux générations de cellules Na-ion hautement compétitives et sécurisée développé et testé durant le projet sont l’une des batteries les plus robustes et rentables alternatives pour détrôner le présent et le futur les technologies fondées sur le Li pour les applications dédiées au stockage, de nos jours contrôler par le marché asiatique. La technologie de rupture Na-ion est déjà soutenue par une solide chaine de valeur européenne des batteries (industrie partenaire du consortium) à travers l’implication solide d’investissements importants dans la manufacture des composants d’une batterie, préservant la propriété et la force industrielle autour des pays européens.

NAIMA regroupe un consortium fort et complémentaire, qui inclut 15 partenaires de 8 pays européens (France, Allemagne, Suède, Bulgarie, Espagne, Pays-Bas, Slovénie et Belgique) : 5 organisations de R&D (CNRS, CEA, NIC, IHE, VITO), 6 PME (TIAMAT, BIOKOL, IEIT, GOLDLINE, ACC, ZABALA IC) et 4 grands groupes (EGF, GESTAMP, SOLVAY, UMICORE). Les profils équilibrés et interdisciplinaires des partenaires couvrent de manière satisfaisante l’ensemble de la chaine de valeur des batteries ainsi que les divers domaines de R&D fondamentaux requis dans le cadre du projet. De plus, un conseil consultatif international sera impliqué dans le développement du projet, pour faire en sorte que les objectifs deviennent de réels modèles économiques.

Le projet est dirigé par l’entreprise française TIAMAT, qui a accueillis le kick-off meeting à Amiens, et est spécialisée dans design, le développement et la production de cellules de batteries sodium ion ciblant le chargement à haute vitesse, les applications à courant de décharge élevé dans les secteurs de la mobilité et du stockage stationnaire.

Dans le cadre du projet, 6 prototypes SIB seront testés au sein de 3 Business Scenarios à échelle-multiple pour fournir des preuves solides sur la compétitivité de la technologie dans 3 environnements réalistes (énergie renouvelable – EDF/France, industrie – GESTAMP/Espagne et des ménages privés – GOLDLINE/Bulgarie).

Pour ce faire, l’implication des utilisateurs finaux (EDF, GESTAMP, GOLDLINE) jouera un rôle crucial en tant qu’‘auditeurs technologiques’ rigoureux pour évaluer la possibilité de devenir des ‘acheteurs potentiels’ de SIB dans leurs écosystèmes commerciaux. En outre, l’approche de la durabilité sera assurée par les applications concrètes du potentiel de la 2e vie et la réalisation d’un taux de recyclage élevé (>50%wt). Cette approche sera renforcée par le développement d’une méthodologie intégrée de produit capable de combiner les aspects techniques, environnementaux et sociaux dans un Life Cycle Assessment (LCA) et un Life Cycle Costing (LCC).

‘Le projet NAIMA est l’opportunité de développer des connaissances profondes, fondamentales et pratiques des technologies Na-ion afin d’évaluer leur potentiel dans des environnements réalistiques et aide à apporter une réalité commerciale. La possibilité de se procurer la plupart des matériaux de ces batteries depuis l’Europe correspond à la stratégie et à la volonté de la Commission Européenne et permettrait d’éviter les risques de ces défis clés avec la chaine de valeur des cellules Li-ion. TIAMAT est très fier et enthousiaste de travailler aux côtés des meilleurs industriels et laboratoires d’Europe afin de faire de Na-ion une alternative technologique au stockage de l’énergie’, d’après le coordinateur.

NAIMA dans le cadre de la transition énergétique

L’EU est en train de passer à un système énergétique sûr, durable et compétitif comme le prévoit la stratégie de la CE pour l’Union de l’énergie. L’entrée croissante des sources d’énergies renouvelables sur le marché de l’énergie de l’UE va de pair avec une forte compétitivité des technologies les plus consolidées : l’énergie éolienne et l’énergie solaire photovoltaïque. La production d’énergie renouvelable non répartissable exige une plus grande fluidité du système énergétique, où le poids des installations beaucoup plus décentralisées augmente chaque jour. En fait, l’essor d’un vaste portefeuille d’installations d’énergie renouvelable permet le déploiement de réseaux électriques industriels à grande et à petite échelle, et une part accrue de l’électricité produite dans les ménages privés.

La seule disponibilité des matières premières des cellules Li-ion est presque un « miracle ». Dans ce contexte, l’alternative non-Lithium la plus robuste est la technologie basée sur le Sodiumion (Na-ion). Cette technologie de rupture est déjà soutenue par une solide chaine de valeur européenne des batteries (partenaires industrielles du consortium) grâce à leur engagement ferme d’investissement substantiel dans la fabrication de tous les composants d’une batterie, préservant ainsi la propriété et la force de l’industrie dans les pays européens.

 

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