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Interview
« Une subvention nous a aidé à rattraper le retard dû à la pandémie »
Nathalie Vernin, présidente de Néo Cosmétique, explique comment cette entreprise a su remonter le délai accumulé sur son plan d’investissement grâce au financement public
Filiale du groupe industriel FHC, Néo Cosmétique conçoit, fabrique et distribue des produits de soins et de santé naturels et bio. En pleine croissance au début de la pandémie, elle suspend ses activités et se jette presque du jour au lendemain dans la production de solutions hydroalcooliques et contribue ainsi à lutter contre la crise sanitaire. « En 2020, nous avions prévu mettre en place des investissements qui auraient dû nous permettre de croitre, mais l’arrivée de la Covid-19 en mars de cette année a chamboulé nos plans », se souvient Nathalie Vernin, présidente de Néo Cosmétique. Elle raconte de quelle façon l’entreprise, conseillée par Zabala, a pu reprendre son chemin.
Dans quel domaine votre entreprise est-elle spécialisée ?
Nos domaines d’expertise sont les cosmétiques et les dispositifs médicaux. Nous concevons, produisons et conditionnons des produits naturels et bio avec valeur scientifique : dermo-cosmétiques, dermatologiques (pour la cicatrisation, les irritations et les lésions), de santé de la femme (pour l’hygiène et l’hydratation intime, la lubrification, le confort et le plaisir) et pour contrer douleurs et maux (qu’ils soient musculaires, articulaires ou circulatoires). Tous nos produits sont intégralement développés et fabriqués dans notre usine de Peynier (Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur).
La société s’est beaucoup développée depuis sa création, notre site est certifié ISO13485/2016, Marquage CE, EVE VEGAN, COSMOS ORGANIC et NATURAL, et COSMEBIO, entre autres. Il y a deux ans, nous souhaitions réaliser des investissements en moyens de production afin d’accompagner notre croissance. La crise sanitaire provoquée par la pandémie a alors freiné nos ambitions d’un coup sec.
Qu’est-ce qui s’est passé ?
Entre mars et mai 2020 nous avons mis entre parenthèses notre activité, afin de la réorienter vers le conditionnement de solutions hydroalcooliques sous dérogation, comme de nombreuses autres sociétés dans notre industrie. Par ce moyen, nous souhaitions apporter notre contribution à l’effort national pour la protection de nos concitoyens et faire face aux difficultés d’approvisionnement pour ce type de produits.
Dans ce contexte, la chaîne de production a rapidement été adaptée au conditionnement en zone ATEX [c’est-à-dire, un endroit dans lequel le risque explosif est important à cause de la présence de matières inflammables, ndr]. Pendant deux mois et demi nous avons produit environ 87 000 flacons de solutions hydroalcooliques, dont 5 400 pour le CHU de Marseille.
Cependant, tout cela nous a fait prendre beaucoup de retard tant sur notre calendrier de commande que sur le plan d’investissement qui devait débuter en avril 2020. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de solliciter la région PACA afin d’obtenir une subvention.
Quel type de projet avez-vous présenté ?
Nous avons demandé une subvention afin de financer une partie des dépenses liées à l’acquisition d’une nouvelle ligne de conditionnement des flacons et d’un réacteur sous-vide supplémentaire.
Quels sont les objectifs de votre projet d’investissement ?
Du point de vue de la production, il s’agit de gagner en efficacité et productivité et, en ce qui concerne l’aspect opérationnel, d’améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs. Cet investissement permettra également une diversification des types de flacons utilisés en termes de forme et de contenance. Nous allons innover sur le packaging en restant attractifs et en nous ouvrant à de nouveaux marchés.
Quel est le niveau du financement ?
Le montant de la subvention accordée par la Région PACA représentait un peu plus de 40 % du montant total des investissements prévus.
Qu’est-ce qui vous a poussé à rechercher le conseil de Zabala France pour la présentation de ce projet ?
Il s’agit d’un partenaire important et de longue date de notre maison-mère, Technic France. De plus, il nous accompagne sur de nombreux autres projets depuis la création de Néo Cosmétique. Nous avons toujours été très bien soutenus, par conséquent, nous avons souhaité gérer ce projet avec Zabala France également.
Comment cela s’est-il passé ? Quelle a été votre expérience avec Zabala dans ce dossier ?
C’est toujours un plaisir de travailler avec les équipes de Zabala France. Leur expertise, la façon de gérer les projets avec rigueur et dans les délais impartis nous confortent dans le souhait de développer notre partenariat dans le futur.